Si vous la réprimez, elle explosera. Si vous ne la canalisez pas, elle se transformera en haine. Mais placez-la sous la protection de Dieu, et la colère deviendra une force au service de la vie et de la justice.

Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu pour mériter ça ? Pas un panneau publicitaire, pas un bouquin, pas une école qui ne propose désormais des séances de méditation et de yoga pour « canaliser » nos colères et rendre nos vies aussi paisibles qu’un encéphalogramme plat. « Croisez les jambes, respirez à fond, pensez que vous êtes une petite fleur… » Mais, « bon sang de bonsoir », va-t-on nous laisser « piquer un fard », « monter sur nos grands chevaux » et « sortir de nos gonds » si ça nous chante ? Le capitaine Haddock pourra-t-il encore nous abreuver de ses « mille milliards de mille sabords » et de ses « coloquinte à la graisse de hérisson » sans être envoyé illico chez un sophrologue ?

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