Dans l’Église, l’instauration ou la disparition d’une célébration est toujours révélatrice de son temps et de sa piété. Ainsi en est-il de celle que nous commémorons ce 12 septembre, dans l’octave de la Nativité de Notre-Dame, qui fut un temps rayée du calendrier après sa réforme de 1970 : le Saint Nom de Marie.

Connaître le nom de quelqu’un, pouvoir l’appeler par son nom, c’est, d’une certaine façon, avoir un moyen de pression sur lui, raison pour laquelle dans certaines cultures, l’on cache soigneusement le véritable nom donné à un enfant. Dans le christianisme, c’est tout le contraire. Lorsque Gabriel annonce l’Incarnation du Fils de Dieu, il révèle aussitôt qu’il faudra nommer Jésus, c’est-à-dire « Dieu sauve », l’enfant à naître. Et de tous temps, l’Église a su que ce nom était en effet salvateur et qu’il mettait en fuite les puissances du Mal. C’est bien par ce nom que les apôtres et leurs continuateurs chasseront les démons et guériront les malades.

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