Charles Quint, l’homme le plus puissant d’Europe au début du XVIe siècle, est mort presque seul le 21 septembre 1558, dans une région reculée d’Espagne. Quelques mois auparavant, il avait abdiqué de tous ces titres et s’était retiré dans un monastère. Petite chronique d’une fin de vie tournée exclusivement vers Dieu.

Sur son lit d’agonisant, Charles écoute son confesseur lui parler des fins dernières. Il prie avec les moines venus l’entourer, et récite avec eux ses psaumes et litanies préférés. Lui, l’héritier de quatre dynasties, se souvient de sa vie de grandeur, lorsqu’il était roi d’Espagne et empereur du Saint Empire romain germanique. Du temps de sa splendeur, ses possessions s’étendaient de la Transylvanie jusqu’au Nouveau Monde, immense territoire ; un empire sur lequel, disait-on, le soleil ne se couche jamais. Tout cela est bien loin désormais. Aujourd’hui, il habite une maison très simple accolée au monastère espagnol de Yuste. Et il est en train de mourir, loin de tout faste, accompagné simplement de quelques religieux et de ses plus fidèles compagnons.

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