C’est alors que le monde commence à se refroidir dans un grand dessèchement spirituel, que Jésus choisit une "indigne" religieuse à Paray-le-Monial, pour révéler "les flammes de son divin cœur". Marguerite Alacoque est fêtée le 16 octobre.

Née à Vérosvres-en-Brionnais le 22 juillet 1647, fille du notaire du bourg, Marguerite Alacoque n’aura pas une jeunesse facile. Elle a sept ans quand son père meurt. Dès lors, sa grand-mère et une tante imposent à la veuve et aux orphelins une tutelle tyrannique dont la fillette, très sensible, souffre beaucoup. L’unique consolation qu’elle trouve à ses malheurs et humiliations est dans la prière et la pénitence. Toute petite, sans bien comprendre à quoi elle s’engage, elle fait vœu de chasteté, se jurant de n’avoir jamais d’autre amour que le Christ. Ce vœu, elle s’y tient en grandissant, attirée par la vie contemplative, attirance que des apparitions de Jésus sous les traits de l’Ecce Homo, l’homme des douleurs, ne fait que renforcer. 

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