Comment surmonter la douleur de l’absence de l’être aimé ? En communiant avec lui dans la mémoire des jours heureux, suggère le père jésuite Jean-François Thomas, et en demeurant ouvert à la détresse d’autrui.

Chaque existence humaine est parsemée d’épreuves qui flétrissent souvent les quelques joies profondes vécues par ailleurs. La pire de ces blessures est l’arrachement causé par la mort des êtres aimés. La foi ne change rien à la tragédie car l’absence creuse son sillon jusqu’au cœur qui saigne. La tentation, certes très compréhensible, est alors de s’enfermer dans sa coquille et d’entretenir le deuil jusqu’à une possible folie ou jusqu’au désespoir qui conduit au suicide. Ces issues sont certes très prisées par les romantiques, mais l’homme n’a pas été créé pour se réfugier dans la désespérance. De plus, se laisser emporter sur cette pente conduit souvent à ne plus s’intéresser qu’à sa propre douleur en oubliant celle des autres, car tel est le sort commun.

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