Martyres pour n’avoir pas voulu renoncer à « enseigner la religion catholique et romaine », les religieuses Ursulines de Valenciennes pardonnèrent à leurs bourreaux. L’Église fête leur mémoire le 23 octobre.

Les historiens s’entendent pour considérer que la mort de Robespierre, le 28 juillet 1794, marque la fin de la « Grande Terreur ». L’affirmation est vraie mais, en certaines régions, les violences révolutionnaires continuèrent de se déchaîner contre les catholiques. Ainsi s’explique le martyre, en octobre 1794, de onze Ursulines de Valenciennes, auquel l’on tenta de donner une justification politique. Dans les départements du Nord, le tribunal révolutionnaire s’est montré impitoyable, la proximité des frontières et des armées autrichiennes fournissant un prétexte aux exécutions de supposés ennemis de la République. Thermidor semble avoir mis un coup d’arrêt à cette politique, certains juges de la veille se retrouvant à leur tour en prison et menacés de connaître le sort qu’ils ont infligé à tant d’innocents. Cet apparent apaisement, après de longs mois d’angoisse, incite à un optimisme prématuré.

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