Les plus pauvres, matériellement, culturellement et spirituellement, sont les premières victimes de la déchristianisation.

On entend souvent des personnes se féliciter de la condition (nouvelle) minoritaire qui est celle des chrétiens aujourd’hui. Sur le constat, il n’y a rien à redire : les disciples du Christ sont en situation d’infériorité numérique avérée. Là-dessus, tout le monde est d’accord. En revanche, les avis divergent au sujet de la valeur à accorder à cet état de fait qui tranche avec les siècles précédents de chrétienté. Pour les uns, cette condition n’est pas négative. Elle incite les croyants à affiner leur foi, à se garder des pièges du conformisme et des facilités qui lui sont liées en galvanisant leur ferveur. La fin du christianisme sociologique permettrait selon eux l’émergence d’une foi plus personnelle et existentielle. 

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