De nombreuses voix chrétiennes s’élèvent pour appeler à la paix en Terre sainte, mais les chrétiens se divisent aussi à cause de cette guerre fratricide. Croyons-nous vraiment dans la promesse de la paix de Dieu, se demande l’écrivain Michel Cool.

Il faut avoir l’humilité de le reconnaître : se positionner en chrétien face à la guerre et en défenseur de la paix est sacrément difficile. Même le concept de « guerre juste » inauguré par Cicéron puis employé par l’Église catholique en cas de guerre « menée avec une intention droite » s’avère insuffisant, inefficace. Dans la mesure, en effet, où toute guerre commet des homicides, elle est par essence un homicide de masse abominable. « Tu ne tueras pas » est le sixième commandement dicté par Dieu à Moïse. La guerre, toute guerre, est donc selon cette charte morale et religieuse d’essence divine, une abomination. C’est-à-dire au sens étymologique, le comble de l’impiété et, dans une acception biblique, un mal inspirant non seulement la condamnation, mais l’horreur.

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