Le culte de la croissance s’est radicalement transformé en religion de la planète pour elle-même, où l’homme est en trop. La vie elle-même devient suspecte, observe l’écrivain Xavier Patier.

Le XXe siècle est souvent présenté comme celui des excès. Des excès des totalitarismes et de la guerre, certes, mais aussi des excès de la consommation. À cette époque assez proche pour que beaucoup d’entre nous l’ayons connue, la croissance était vue par les gouvernements comme la forme accomplie du souverain bien. Il fallait produire davantage, consommer davantage, croquer à pleine dents la planète, comme on ne disait pas encore.

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