Devant la tragédie de l’assassinat du jeune Thomas à Crépol, les institutions se sont enferrées dans le déni. C’est cette pratique du non-dit qui fabrique la violence, dénonce le journaliste Louis Daufresne, en contraste avec la dignité des villageois et "l’appel aux larmes" du curé de la paroisse.

Crépol. Avec un nom pareil, on se croirait en Ukraine, tout là-bas vers la Crimée. Si ce village de la Drôme ignore les tranchées, les obus et les drones, le sang y a quand même coulé le temps d’un soir, lorsque le bal vira au carnage. « La salle ressemblait à un abattoir », confia un témoin à BFMTV. Mad Max ou Orange mécanique, ce n’est pas que sur Netflix. 

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