Le frère Jean-Thomas de Beauregard, dominicain du couvent de Bordeaux, commente les lectures du 1er dimanche de l’Avent (Is 63, 16b-17.19b ; 64, 2b-7 ; 1 Co 1, 3-9 ; Mc 13, 33-37). Dans la nuit la plus obscure, l’attente du Sauveur se fait la plus pressante. Nous entrons dans le temps de l’Avent, une lumière s’est levée, c’est avec Marie qu’il nous faut veiller.

« Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais », s’exclame le prophète Isaïe lorsqu’il implore Dieu (Is 63, 19). Ce cri de douleur et d’espérance retentit dans toute l’histoire sainte. C’est le cri de ceux qui n’ont plus de secours en ce monde, qui n’en peuvent plus. Et c’est un enfant, un enfant-Dieu, Jésus, qui, à la crèche, y répond. Le Verbe éternel a déchiré les cieux, il s’est exilé du Saint des Saints, dans le Temple céleste de la Trinité. Depuis la quiétude bienheureuse de son éternité, le Verbe de Dieu est entré dans le fracas du temps, fendant en deux le voile du sanctuaire pour descendre parmi les hommes se faire une demeure en la Vierge Marie.

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