En perdant le caractère rural qui l’a portée pendant vingt siècles, notre civilisation a perdu sa cohérence, observe l’écrivain Xavier Patier. Ni crottin, ni angelus : on veut le bonheur à la campagne, mais sans assumer le rôle nourricier de la terre.

Le président Georges Pompidou pensait que « dans cinquante ans, la fortune consistera à pouvoir s’offrir la vie du paysan aisé du début du XXe siècle, avec de l’espace, de l’air pur, des œufs frais et des poules élevés au grain ». Cinquante ans plus tard, sa prophétie s’est réalisée d’une certaine manière avec la naissance d’une nouvelle classe sociale de néo-ruraux qui ont la fortune de vivre comme des bobos, mais dans les campagnes.

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