Qui est donc ce Jean l’évangéliste que Jésus aimait et qui le premier arriva au tombeau ? Il est fêté par l’Église le 27 décembre.

Les gens savants aiment les choses compliquées ; c’est souvent à cela qu’on les reconnaît. Aussi la simplicité de l’évangile les déconcerte-t-ils, les incitant à chercher  difficultés et mystères là où la foi des simples n’a jamais jugé utile d’en débusquer. De cette manie procède chez eux le besoin de déconstruire, tout en s’appuyant sur des arguments qu’ils pensent humainement imparables, certains récits ou figures des textes sacrés, allant jusqu’à les fragmenter en plusieurs personnages sous prétexte qu’ils entreraient mieux dans leurs catégories et que la Tradition se serait longuement trompée. Ainsi, après s’être élevés contre saint Grégoire le Grand qui faisait de Marie de Béthanie, de la pécheresse pardonnée et de la Magdaléenne une seule et même femme, les savants s’en sont pris, dès le XVIIe siècle, à Jean, fils de Zébédée, soutenant qu’il ne saurait être ni l’évangéliste, ni le « disciple que Jésus aimait » ni l’auteur de l’apocalypse.

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