Curé de la paroisse Notre-Dame de Tout-Remède en Pays de Landerneau, le père Erwan de Kermenguy commente les lectures de la solennité de sainte Marie Mère de Dieu (Nb 6, 22-27 ; Ps 66 ; Gal 4, 4-7 ; Lc 2, 16-21). Dieu s’est fait homme, il s’est remis dans les mains de Marie, comme il s’est remis dans les nôtres.

En ce 1er janvier, nos regards sont à nouveau tournés vers la crèche. Nous sommes invités à la contempler avec le regard des bergers. Les anges sont repartis, ils font place à la foule des anonymes qui s’étonnent du discours des bergers, il y a les incrédules et les croyants, qui convergent vers la modeste étable. Il y a bien sûr Joseph et Marie, en fond de décor, sans doute entre l’âne et le bœuf. Et puis au centre, l’enfant Dieu, le nouveau-né couché dans la mangeoire. Et puisque ce nouveau-né est « l’enfant-Dieu », nous disons de Marie qu’elle est « Mère de Dieu ». C’est le titre qu’on lui donne, dans cette fête qui clôt l’octave de Noël.

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