Les 25, 29 et 31 janvier, trois prêtres chinois ont été ordonnés évêque, avec l’accord du Saint-Siège. Un petit pas vers une amélioration des relations entre Pékin et le Vatican, estime le géopoliticien Jean-Baptiste Noé, qui démontre que le dialogue avec la Chine n’est pas bloqué, bien qu’il demeure difficile.

L’événement n’est pas mentionné dans la presse asiatique, preuve qu’il ne semble guère intéressant pour les médias. Néanmoins, l’ordination, le 25 janvier dernier, d’un évêque pour le diocèse de Zhengzhou, marque un pas important dans l’amélioration des relations entre la Chine et le Saint-Siège. La date de l’ordination est hautement symbolique : le 25 janvier est non seulement la fête de la conversion de saint Paul, mais aussi le dernier jour de prière pour l’unité des chrétiens. Une unité qui concerne certes les protestants et les catholiques, mais aussi les chrétiens chinois, divisés entre une Église souterraine et une Église officielle, entre lesquelles naviguent les fidèles. Cette ordination, effectuée avec l’accord du Saint-Siège, est donc une illustration de l’unité vécue et établie. Et la preuve que la prière pour cette unité peut aboutir. 

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