Les contours du projet de loi sur "l’aide à mourir" présentés par Emmanuel Macron dans une interview le 10 mars suscitent une vive contestation au-delà des clivages traditionnels.

Alors que le projet de loi sur l’aide à mourir doit être présenté ces jours-ci au Conseil d’État avant d’être examiné à partir du 27 mai à l’Assemblée nationale, les contours du texte, révélés par Emmanuel Macron par voie de presse le 10 mars, n’en finissent pas de faire réagir. Vivement et largement. Dans les heures qui ont suivi les soignants et professionnels de santé ouvrant dans les soins palliatifs au premier rang desquels la Sfap ont dénoncé tour à tour « un modèle ultra-permissif », « un calendrier indécent » et un « mépris du travail des soignants ». L’Église, par la voix du président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Éric de Moulins-Beaufort, a dénoncé avec force « la tromperie » d’un tel texte.

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