Les catholiques et protestants de Chine s'apprêtent à fêter Pâques toujours sous la surveillance étroite du Parti communiste. Sinisation du discours religieux, arrestations, églises fermées ou démolies, symboles chrétiens retirés... Les chrétiens de Chine endurent avec résilience une persécution qui ne faiblit pas.

Célébrer Pâques pourrait bien s’apparenter à un parcours du combattant pour les croyants de Chine. Sous surveillance constante du pouvoir communiste, les religions catholique et protestante sont considérées avec une méfiance qui se répercute sur la vie ecclésiale, chaque jour un peu plus entravée. Confrontés à des restrictions quotidiennes de leur liberté de culte, les chrétiens sont contraints de promouvoir la traditionnelle fête du Printemps, qui célèbre la transition entre la fin de l’hiver et le retour du soleil dans la continuité de la « sinisation » des religions voulue par le Parti Communiste Chinois (PCC). L’objectif : aligner les religions sur la doctrine, l’idéologie et le discours communistes, notamment les religions « étrangères » (christianisme et islam) perçues comme des formes d’incursions occidentales.

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