La ville de Paris censure la promotion d’une enquête sur les dérives de de l’idéologie transgenre, et voici le livre "Transmania" connu de la France entière. Est-il du ressort d’une mairie de promouvoir "ses valeurs" contre d’autres "valeurs" ? demande notre chroniqueur Louis Daufresne.

On vit une époque formidable, au deux sens du mot, épatante et effrayante. Les deux se mêlent quand on apprend que la Ville de Paris fait retirer les affiches promouvant un livre qu’elle juge “transphobe”. Oui, il y a quelque chose d’épatant. Car la sidération produit une forme d’admiration. “Voilà des gens capables de tout”, lâche-t-on dans un soupir. Rien ne les arrête et c’est ce qui les rend dangereux, et donc effrayants. Une forme d’extrémisme décomplexé se répand. On censure une campagne d’affichage sans autre forme de procès, sans même imaginer que cette attitude produira l’effet inverse de celui que l’on recherche. Qui regardait l’affiche de Transmania avant qu’elle fût retirée ? 

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