Au Liban, la situation politique, économique et sociale ne cesse de se détériorer. La population survit, portée à bout de bras par les organisations chrétiennes et les congrégations religieuses présentes sur place, qui tâchent de combler le vide laissé par l'État.

« Le Liban, pays du cèdre, choyé par la nature, chanté par les poètes; le Liban terre de saints, loué par la Bible, est en train de s’effondrer », se désole ce jeudi 23 mars sœur Marie-Antoinette Saadé, supérieure générale de la Congrégation des Sœurs Maronites de la Sainte-Famille au Liban, lors d’une conférence de presse organisée par l’Œuvre d’Orient. « Nous assistons en direct à son agonie. » Miné par une crise multidimensionnelle qui va s’aggravant, le pays tout entier souffre. « Il s’agit de l’effondrement de tout un pays, de ses structures, de son système bancaire, judiciaire, monétaire, provoqué par une classe politique mesquine et sournoise, par une corruption patente, par un système alambiqué et inefficace, par un Etat construit sur le clientélisme et les petits intérêts », martèle encore sœur Marie-Antoinette.

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