L’année 2023 est l’année du 350e anniversaire de la mort de Molière, retourné à Dieu en 1673. Une fable tenace maintient que le comédien a été enterré excommunié. L’historien du droit Nicolas Kermabon fait litière de cette légende : sur le plan du droit canonique, il n’est pas soutenable que les comédiens contemporains de Molière étaient exclus spirituellement de l’Église.

Alors que l’on commémore cette année le 350e anniversaire de la mort de Molière (+1673), les circonstances de son enterrement, de nuit et sans pompe, avec l’autorisation de l’archevêque de Paris (après le refus du curé de Saint-Eustache de lui donner une sépulture chrétienne), font toujours parler. Elles sont souvent invoquées à l’appui de la thèse selon laquelle l’Église avait excommunié Molière et les acteurs à cette époque. On lit ainsi sur le site Wikipédia qu’au XVIIe siècle, « pour l’Église, en effet, les comédiens, qui exercent une profession infâme, sont excommuniés ».

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