Si saint Paul nous explique que corriger un frère relève de la charité fraternelle, une personne ne peut être définie par ses mauvaises actions. Comment, alors, rejeter une faute sans juger la personne qui la commet ?

« J’entendis parler d’un grand criminel qui venait d’être condamné à mort pour des crimes horribles, tout portait à croire qu’il mourrait dans l’impénitence. Je voulus à tout prix l’empêcher de tomber en enfer […]. Je dis au Bon Dieu que j’étais bien sûre qu’Il pardonnerait au pauvre malheureux Pranzini, que je le croirais même s’il ne se confessait pas et ne donnait aucune marque de repentir, tant j’avais de confiance en la miséricorde infinie de Jésus. » Thérèse n’a pas 15 ans quand Henri Pranzini est condamné à mort pour avoir été reconnu coupable d’un triple meurtre sordide, dont celui d’une enfant de neuf ans. Thérèse est exaucée : avant de monter à l’échafaud, Pranzini saisit le crucifix que lui tend l’aumônier et l’embrasse.

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