Deux mille vingt-quatre ans après la naissance du Christ, le 1er janvier est bien plus qu’une fête païenne, souligne l’essayiste Jean Duchesne : entre la circoncision de Jésus, la Vierge Marie, la Sainte Famille et la prière pour la paix, il y a de quoi espérer – et se réjouir !
On pourrait croire que la fête qui vient une semaine après Noël est exempte de références religieuses et donc clivantes. Elle est unanimement célébrée : on festoie le soir du 31 décembre avant de s’embrasser à minuit et d’échanger des vœux pour l’année qui commence. Nul n’ira soutenir qu’il est indécent que le lendemain, 1er janvier, soit férié et qu’on impose par là des croyances que certains pourraient juger superstitieuses ou blasphématoires de la sacro-sainte laïcité. Et pourtant…
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