Elles sont les grandes oubliées de la société, ces milliers de personnes qui donnent à voir, au milieu des souffrances, ce qu’il y a de plus beau et de plus humain en chacun : cette capacité à prendre soin. Blanche Streb rend hommage aux "aidants" qui se dévouent en silence à leurs proches atteints d’une longue maladie, handicapés ou en fin de vie.

Il y a quelques jours, au sein d’un colloque, je devais donner un petit enseignement dont l’intitulé qui lui avait été donné désignait l’époque que nous vivons comme celle d’une « culture de mort ». Certes, que dire d’autre quand on regarde les sujets qui touchent à la vie, en particulier les lois qui existent ou qui rôdent ? Il faudrait être aveugle pour ne pas voir ces forts courants politiques, culturels, économiques porteurs d’une certaine conception utilitariste de la société qui fomentent une culture réellement contraire à la solidarité et à la vie. Oui, il y a un combat où s’affrontent cultures de vie et de mort, bien et mal. Pourtant, quelque chose en moi veut résister à cette seule évocation de culture de mort pour qualifier notre temps ; mon côté rebelle veut dire NON, ce n’est pas tout.

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