Très engagée dans la construction européenne, la papauté se montre plus réservée quant aux évolutions récentes de l’administration européenne. Le géopoliticien Jean-Baptiste Noé revient sur les raisons du désamour qui s’est installé, même si l’idéal des pères fondateurs reste présent chez de nombreux chrétiens.

La construction européenne a longtemps représenté un grand rêve pour les papes. Pie XII la soutient, voyant en elle le moyen de pacifier le continent, d’éviter la submersion communiste et d’assurer le redressement et la prospérité des nations. Jean Paul II reprend à son compte cette idée d’Europe, dans laquelle les JMJ jouèrent un rôle important en réunissant la jeunesse des différents pays du continent. Les JMJ de 1989, à Saint-Jacques-de-Compostelle, demeurent une date majeure, notamment à la suite de l’appel lancé par le pape polonais. En ce mois d’août 1989, nul ne prévoyait que le mur de Berlin serait attaqué trois mois plus tard, sans réaction de la part de la RDA et que l’URSS ne serait plus à peine deux ans plus tard. 

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