Corriger les lois sociétales en riant comme le tente le romancier Matthieu Noli avec ses "Chroniques euthanasiques" (Salvator), n’est-ce pas une option quand on a tout essayé ? Quand on ne peut pas se taire, plaide l’écrivain Xavier Patier, le rire peut être un devoir.

Il fallait oser. Il arrive un moment où les arguments de la raison ne portent plus. C’est souvent le cas dans nos débats sur les lois sociétales : plus personne n’écoute. Plus personne ne convainc. Il ne reste que le choix de l’invective, du silence ou de l’humour. Dans un petit livre alerte et bien écrit, le romancier Matthieu Noli a choisi l’humour. Faire de l’humour sur l’euthanasie : il a osé. Faire rire pour corriger les mœurs, castigat ridendo mores, corriger les lois sociétales en riant, c’était déjà la devise de la troupe de Molière. Elle reste particulièrement bienvenue à présent que les tartuffes ont changé de camp.

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