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La mise au tombeau est le dernier épisode de la Passion du Christ. Cette scène muette, jouée au Moyen Âge sur le parvis des églises, devient un sujet de prédilection dans la sculpture populaire à la fin du XVe siècle.
La mise au tombeau illustre le moment précis où le Christ est déposé dans le sépulcre, après avoir été descendu de la Croix et enveloppé d’un linceul. Cette scène de l’ensevelissement du Christ porte aussi le nom de Sépulcre. Les mises au tombeau sculptées, à taille humaine, apparaissent à la fin du Moyen Âge. Elles font écho aux préoccupations des hommes de ce temps, fascinés par la mort, hantés par le Jugement dernier et par leur propre Salut. Les Mystères de la Passion joués sur le parvis des églises attirent les foules. La popularité de la scène muette de l’ensevelissement du Christ, l’ultime et la plus pathétique, est à l’origine de la production de mises au tombeau monumentales, dans les Flandres, en Lorraine, en Champagne et en Bourgogne.
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Les catholiques et protestants de Chine s'apprêtent à fêter Pâques toujours sous la surveillance étroite du Parti communiste. Sinisation du discours religieux, arrestations, églises fermées ou démolies, symboles chrétiens retirés... Les chrétiens de Chine endurent avec résilience une persécution qui ne faiblit pas.
Célébrer Pâques pourrait bien s’apparenter à un parcours du combattant pour les croyants de Chine. Sous surveillance constante du pouvoir communiste, les religions catholique et protestante sont considérées avec une méfiance qui se répercute sur la vie ecclésiale, chaque jour un peu plus entravée. Confrontés à des restrictions quotidiennes de leur liberté de culte, les chrétiens sont contraints de promouvoir la traditionnelle fête du Printemps, qui célèbre la transition entre la fin de l’hiver et le retour du soleil dans la continuité de la « sinisation » des religions voulue par le Parti Communiste Chinois (PCC). L’objectif : aligner les religions sur la doctrine, l’idéologie et le discours communistes, notamment les religions « étrangères » (christianisme et islam) perçues comme des formes d’incursions occidentales.
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Les pères Charbel et Paul-Marie nous proposent des enseignements durant la Semaine Sainte
Lundi, mardi, mercredi : père Charbel
Jeudi, vendredi, samedi : père Paul-Marie
Mercredi saint : "la grâce de l'Esprit Saint, semence de gloire"
Enregistrement audio du mercredi 27 mars au prieuré des Frères de Saint-Jean aux Jaumes (Châteaufort).
Les pères Charbel et Paul-Marie nous proposent des enseignements durant la Semaine Sainte
Lundi, mardi, mercredi : père Charbel
Jeudi, vendredi, samedi : père Paul-Marie
Jeudi saint : "l'Eucharistie, mystère de lumière"
Enregistrement audio du jeudi 28 mars au prieuré des Frères de Saint-Jean aux Jaumes (Châteaufort).
Réconcilier corps et âme, c’est l’ambition du projet Holy Games, le programme de mobilisation de l’Église catholique pour accompagner le monde du sport pendant les Jeux olympiques de Paris. Membre fondateur, François Morinière présente avec Isabelle de Chatellus, directrice du projet, les initiatives auxquelles tous les catholiques sont conviés.
MMA, trail, salle de musculation, e-sport : voici les nouvelles formes de sport qui font le plein aujourd’hui. Les jeunes peinent à regarder un match de football de 90 minutes et la technique du tennis est remplacée par le padle jugé plus ludique. Le sport est-il en train de perdre son âme ? Certainement pas ! Reprenons notre souffle ! Nous sommes 80% à vivre, pratiquer, regarder, vibrer à travers le sport : du sportif du dimanche, au sportif de canapé en passant par le sportif professionnel, toutes les nouvelles formes de sport sont bien l’expression d’un besoin accru d’expression de notre vitalité par le sport, mais comment, en chrétien, vivre ces nouvelles formes de pratiques ?
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Comment convertir son cœur au cours du carême ? Non pas en traquant le mal en nous, mais en choisissant de faire le bien, même modestement, car c’est ce pourquoi nous existons.
Avec Jean-Baptiste, le précurseur qui redresse les chemins de nos cœurs pour nous préparer à reconnaître Jésus, nous avons appris que pour recevoir Dieu, il faut convertir nos cœurs. Si nous tendons l’oreille, nous entendons encore résonner sa voix tout le long du carême et nous pouvons en profiter pour essayer de mieux comprendre sur quoi repose notre conversion.
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Au Nicaragua, les catholiques font face à une nouvelle vague d’interdictions à l’approche de Pâques. Au moins 4.800 processions en extérieur ont été interdites tout au long du carême et lors de la Semaine sainte à venir par le gouvernement dictatorial de Daniel Ortega.
Dans les rues nicaraguayennes, il n’y aura – presque – personne pour célébrer la Semaine sainte et Pâques. Alors que les processions en extérieur font partie des traditions fortement ancrées dans le pays, le gouvernement de Daniel Ortega a décidé d’en interdire bon nombre. Entre les vendredis de carême et la Semaine sainte, au moins 4.800 processions ont ainsi été interdites, rapporte Martha Patricia Molina, avocate pénaliste nicaraguayenne en exil.
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Les pères Charbel et Paul-Marie nous proposent des enseignements durant la Semaine Sainte
Lundi, mardi, mercredi : père Charbel
Jeudi, vendredi, samedi : père Paul-Marie
Lundi saint : "Jésus veut nous faire entrer dans quelque chose de nouveau"
Enregistrement audio du lundi 25 mars au prieuré des Sœurs Contemplatives de Saint-Jean à Terre-Basse (Châteaufort).
Les pères Charbel et Paul-Marie nous proposent des enseignements durant la Semaine Sainte
Lundi, mardi, mercredi : père Charbel
Jeudi, vendredi, samedi : père Paul-Marie
Mardi saint : "le commandement ancien et nouveau à la fois"
Enregistrement audio du mardi 26 mars au prieuré des Frères de Saint-Jean aux Jaumes (Châteaufort).
Oui, nous savons par le don de la Foi, que Jesus-Christ, Dieu fait homme, nous a pardonné nos péchés en nous manifestant son amour par son sacrifice suprême de la Croix. Nous savons aussi que c'est par le sacrement du Baptème que nous recevons la vie divine, appelée "grâce". Mais comprenons-nous pourquoi nous avons encore besoin d'aller a la messe et pourquoi Jesus a institué le sacrement de l'Eucharistie? Quelle est notre réponse à ceux qui nous le demandent?
Vivez la Semaine Sainte avec KTO ! Cette grande semaine nous conduit au cœur de l’année liturgique et du mystère pascal, depuis l’entrée du Seigneur à Jérusalem avec les Rameaux et sa Passion, jusqu’à sa résurrection au matin de Pâques.
En communion avec les chrétiens des différents continents, KTO retransmet les célébrations et les offices de prière en direct de Terre Sainte, de Rome, ainsi que de Paris, Lourdes, Marseille et Keur Moussa. Retrouvez toute la programmation spéciale et les horaires des offices ci-dessous.
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Aller à la messe chrismale, durant la Semaine sainte, est une belle manière de manifester l’unité de l’Église et de soutenir les prêtres de son diocèse.
Non, la messe chrismale n’est pas réservée aux prêtres. Les fidèles sont vivement invités à participer à cette célébration qui a lieu une fois par an pendant la semaine sainte et au cours de laquelle l’évêque bénit les huiles saintes et consacre le Saint-Chrême. Généralement, la messe chrismale a lieu le Jeudi Saint au matin, mais pour faciliter la participation des fidèles, de nombreux diocèses la célèbrent un soir du début de la Semaine sainte, le lundi, le mardi ou le mercredi. Voici deux bonnes raisons de ne pas la rater cette année !
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En Birmanie, où la guerre fait toujours rage entre forces de défense populaires et junte, la minorité catholique se prépare à vivre une Semaine sainte particulièrement éprouvante. Loin de leurs maisons et de leurs paroisses, les fidèles achèvent leur Carême dans la souffrance.
En Birmanie, les catholiques se préparent à vivre une Pâque au goût amer, alors que la guerre civile laisse la population exsangue. L’intensification des combats qui opposent la junte aux forces de défense du peuple a provoqué une escalade sans précédent des attaques contre les civils, alerte l’ONU dans un dernier communiqué. Les raids aériens auraient ainsi été multipliés par cinq sur les cinq derniers mois.
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Le père Mickaël Le Nézet, curé de la paroisse de Rochefort, commente les lectures des Rameaux et de la Passion du Seigneur. Depuis le triomphe des Rameaux jusqu’à l’anéantissement de la Croix, Jésus ne renonce à aucune souffrance, il fait le choix du don coûte que coûte, abandonné dans les mains de son Père.
Des consignes données aux disciples pour son entrée triomphale à Jérusalem jusqu’à celles données pour préparer la Pâque, Jésus se révèle maître des événements. Il conduit les choses. Tout au long du récit de la Passion que nous entendons le jour des Rameaux, Jésus ne subit pas plus les événements. Il connaît le cœur de l’homme. Il sait de quoi il est capable. Il sait qu’il va être renié, livré, abandonné des siens. Il sait que son heure est proche. Alors que des sentiments de haine et de violence, d’aigreur et de jalousie habitent le cœur des soldats et des autorités religieuses, Jésus lui, garde son calme, souvent même, demeure dans le silence.
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La philosophe Jeanne Larghero éclaire pour Aleteia les petites et grandes questions de l’existence à la lumière de l’éthique chrétienne. Elle répond cette semaine à ces croyants qui ne pratiquent pas leur foi : croire en Jésus-Christ sans le suivre… est-ce le croire ?
Certaines distinctions ont la vie dure, alors qu’elles ne recouvrent pas vraiment la réalité. Faisons un sort à la ligne de partage qui séparerait le croyant (celui qui croit que Dieu existe) du non-croyant (celui qui ne croit pas à l’existence de Dieu, ou celui qui dit ne croire en rien). En réalité, l’athéisme est une croyance : je crois que Dieu n’existe pas, voilà plutôt la formulation qui lui convient. Il s’agit d’ailleurs d’une croyance matérialiste qui ne sera revendiquée qu’à partir de l’époque moderne.
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Comment faut-il comprendre la reconnaissance tardive dans l’Église de la place unique de saint Joseph dans le dessein du salut ? Pour Joseph-Marie Verlinde, fondateur de la Famille de Saint-Joseph, auteur d’un récent "Joseph de Nazareth" (Artège), si les derniers papes ne cessent de donner à Joseph une place de plus en plus importante, nous ne sommes sans doute qu’au tout début de la révélation de son rôle dans le mystère de l’Incarnation.
Saint Joseph a toujours été un des saints préférés de la piété populaire, alors qu’il fut longtemps « boudé » par le Magistère pour une raison théologique discutable : il ne fallait pas offrir des arguments à ceux qui mettent en doute la virginité perpétuelle de la Mère de Dieu. Et voilà qu’à la fin du XIXe siècle et surtout au XXe siècle, les choses vont rapidement évoluer. Le 8 décembre 1870, le pape Pie IX déclarait saint Joseph, le chaste époux de la Vierge Marie, patron de l’Église universelle. Le 19 mars 1961, Jean XXIII choisit saint Joseph comme protecteur du concile Vatican II ; et le 13 novembre 1962, le même Jean XXIII voulut que son nom soit invoqué au canon de la première prière eucharistique, aussitôt après celui de la Vierge Marie.
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Les contours du projet de loi sur "l’aide à mourir" présentés par Emmanuel Macron dans une interview le 10 mars suscitent une vive contestation au-delà des clivages traditionnels.
Alors que le projet de loi sur l’aide à mourir doit être présenté ces jours-ci au Conseil d’État avant d’être examiné à partir du 27 mai à l’Assemblée nationale, les contours du texte, révélés par Emmanuel Macron par voie de presse le 10 mars, n’en finissent pas de faire réagir. Vivement et largement. Dans les heures qui ont suivi les soignants et professionnels de santé ouvrant dans les soins palliatifs au premier rang desquels la Sfap ont dénoncé tour à tour « un modèle ultra-permissif », « un calendrier indécent » et un « mépris du travail des soignants ». L’Église, par la voix du président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Éric de Moulins-Beaufort, a dénoncé avec force « la tromperie » d’un tel texte.
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Comment échapper à l’ennui lors de la messe ? C’est le sujet du dernier livre du père Joël Guibert : "L’Eucharistie" (édition Artège). Pour Aleteia, il explique pourquoi une meilleure compréhension du mystère de la messe fait grandir le désir de l’Eucharistie. Ce désir, dit-il, est d’abord le désir de Dieu : "À la messe, c’est Dieu qui a faim de nous."
La messe est au cœur de la vie du chrétien, mais qui n’a pas éprouvé lors de l’assemblée dominicale lassitude et ennui, ou parfois de l’agacement devant une liturgie qui paraît décalée ? Comprendre ce qui se joue à chaque messe fait grandir en nos âmes le désir de Dieu et la faim de l’Eucharistie, explique le père Joël Guibert. En apparaissant pour ce qu’elle est réellement, le sacrifice de la croix rendu présent sur l’autel, notre participation intérieure à la messe ne peut que changer, et changer notre vie.
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Avec l’inscription de l’avortement dans la Constitution, le législateur s’inscrit dans une logique du libéralisme politique, observe l’historien Paul Airiau. S’il transfère son pouvoir de déterminer ce qui est humain et ce qui ne l’est pas, il reconnaît à l’État le pouvoir souverain de décider le bien et le mal.
« La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. » Tel est donc le nouvel alinéa de l’article 34 de la constitution depuis la promulgation de la loi 2024-200 du 8 mars 2024. Il vaut la peine de se pencher sur cette formulation pour en saisir les logiques profondes — non pas la question de la distance qui existe toujours entre les affirmations et les conditions de leurs réalisations, mais bien l’univers idéel dont elle relève et qu’elle institue.
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En Malaisie, 1.700 adultes se préparent à recevoir le baptême dans la nuit de Pâques 2024. Dans ce pays majoritairement musulman, les demandes de baptême continuent d'augmenter d'année en année.
Bonne nouvelle ! 1.700 catéchumènes se préparent à recevoir le baptême lors de la veillée pascale, en Malaisie, rapporte l’agence Fides. Depuis plusieurs années, ce pays pourtant majoritairement musulman enregistre un nombre croissant de demandes de baptêmes de la part d’adultes. Les diocèses ont ainsi mis en place, avec leurs paroisses, de plus en plus de parcours de catéchuménat afin de préparer ceux qui le désirent à la réception de ce sacrement.
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